Claudine Galéa, dans son parcours d’écriture, commence par le théâtre, puis le roman, puis la littérature pour la jeunesse. Elle a la sensation de faire les choses dans le désordre, de mélanger les genres, de faire sauter les catégories. Elle aime cette liberté qui répond à la nécessité de s’adresser tantôt plus directement aux enfants, tantôt aux adultes en imaginant que les adultes n’ont pas perdu l’enfance et le goût de l’aventure. 

 

« Je n’écris pas des romans ou des pièces de théâtre, je n’écris pas pour les enfants ou pour les adultes, j’écris des livres. Écrire est un même geste qui s’engage et m’engage dans des espaces et des mises en forme multiples. Les espaces de narration obéissent à des forces, des lois physiques différentes. Le travail d’écrire consiste à trouver l’équilibre des forces, leur organisation, les rapports entre elles. La question du genre littéraire en recouvre une autre bien plus intéressante : y a-t-il un genre, qu’en faisons-nous ?»